Comme quoi, si Jordan Ferri avait voulu… | OneFootball

Il est de bon ton, depuis des mois, de pointer du doigt Jordan Ferri. À raison. Cadre d’un MHSC en perdition, il incarnait jusqu’ici la stagnation et l’inefficacité d’un collectif sans ressort. Pourtant, depuis l’arrivée de Zoumana Camara, quelque chose a changé. Papus, lui, continue de lui faire confiance.

Titulaire indiscutable, au même titre que Lecomte, Ferri semble traverser cette fin de saison avec un sursaut d’orgueil. Contre Brest, hier, il a rappelé à tous qu’il savait jouer au football. Vraiment jouer et pas se lamenter à la moindre occasion ou lever les bras pour un rien. Percées balle au pied, passes entre les lignes, tentatives d’accélérer le jeu : il a été moteur, parfois même inspiré. On l’a vu hausser le ton, tenter d’animer un secteur offensif souvent à l’abandon cette saison. Cela faisait bien longtemps qu’on ne l’avait pas vu aussi concerné, aussi actif. Touché aux cervicales, il a du rapidement céder sa place dès le début de la seconde période contre les tyzefs.

Comme quoi, si Jordan Ferri avait voulu… Si cette implication avait été la sienne tout au long de la saison, peut-être que l’histoire aurait été différente. Ou pas car il n’est pas le seul fautif mais peut-être que le MHSC ne regarderait pas la Ligue 2 droit dans les yeux depuis déjà des semaines. Reste à savoir si ce réveil est sincère ou simplement tardif. Une chose est sûre : Camara, lui, veut miser sur Ferri pour la suite.