Jocelyn Gourvennec : “J’ai ma petite de 7-8 ans à Bordeaux, qui a été prise en grippe à l’école… Ça, ça t’affecte…” | OneFootball

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·20 May 2025

Jocelyn Gourvennec : “J’ai ma petite de 7-8 ans à Bordeaux, qui a été prise en grippe à l’école… Ça, ça t’affecte…”

Article image:Jocelyn Gourvennec : “J’ai ma petite de 7-8 ans à Bordeaux, qui a été prise en grippe à l’école… Ça, ça t’affecte…”

Pour Le Club des 5, l’ancien entraineur des Girondins de Bordeaux, Jocelyn Gourvennec, a répondu à la question de savoir si en tant que coach, il avait déjà senti une forme de dépression.

« Je n’ai pas connu ça, du moins jusque-là. Après, oui, tu peux être malheureux. Quand tu te fais virer, ça secoue. Ça t’impacte toi, mais ça impacte ta famille aussi. J’ai ma petite à Bordeaux, qui a été prise en grippe à l’école… Ça, ça t’affecte… Quand tu as 7-8 ans, que tu es pris en grippe parce que tu perds les matches, et qu’on ne te dit rien quand tu gagnes les matches… C’est des choses un peu difficiles. Ça, ce sont des choses qui impactent. Depuis que je joue au foot, débuts en pro, petit club, grand club, j’ai toujours été critiqué. J’ai été apprécié aussi, mais j’ai toujours été critiqué. Il y a toujours des critiques, c’est comme ça, on vit avec à un moment donné. Ça t’endurcit, tu as la peau un peu plus épaisse, c’est ton quotidien, c’est ton job… Personne ne t’a forcé à le faire, tu le fais donc tu acceptes aussi. C’est parfois difficile, mais pour nous ça va. Tu es habitué en tant que joueur, qu’entraineur. Je ne vais pas dire que ça te fait plaisir, on n’est pas cinglé non plus (rires). Tu es préparé mentalement à ça. Pas ta famille. En ça c’est un petit peu difficile… mais néanmoins, quand on n’y est pas, ça manque parce que c’est un métier d’engagement, de convictions, on défend ses idées. Quand tu perds trois ou quatre matches, tu passes pour une pipe… Aujourd’hui, ça devient difficile, tout est commenté, disséqué, on te juge sur rien du tout… Il faut essayer d’être assez imperméable à tout ça. Pour se remettre en question, il faut accepter la critique ».

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