Evect
·4 December 2024
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Pourtant, nul doute que les 32 000 spectateurs présents (un mercredi à 17 heures), eux, ne l’ont pas, oubliée. À cette époque les confrontations entre les deux clubs se terminent souvent à l’avantage de celui qui joue sur sa pelouse, mais c’est dans cette compétition que Marseille s’est imposée pour la dernière fois dans le Chaudron, trois saisons auparavant.Ivan Hasek le coach stéphanois profite de cette compétition pour donner du temps de jeu à certains, comme le gardien Jody Viviani, ou encore Daniel Bilos et Fredy Guarin. Pascal Feindouno, Ilan et Frédéric Piquionne ne sont pas de la fête. Côté Marseillais, Albert Emon a choisi de laisser Mamadou Niang, Frank Ribéry et Samir Nasri sur le banc. Une minute de silence est respectée avant le coup d’envoi, à la mémoire de l’un des plus grands attaquants ayant porté le maillot vert, qui vient de décéder à soixante-quinze ans, Eugène N’Jo Léa, qui a grandement contribué à la conquête du premier titre stéphanois en 1957.
Le match démarre sur un bon rythme, avec des occasions de part et d’autre, le public est ravi et un miracle se produit. C’est le latéral droit Fousseni Diawara qui ouvre le score en reprenant un coup-franc de Marek Heinz, profitant de la mansuétude de la défense olympienne. Diawara n’avait jusque-là marqué qu’à trois reprises et cela ne lui arrivera plus jamais avec l’ASSE, mais ce n’était pas son rôle. Alors que l’on est dans le temps additionnel de la première mi-temps, Hautcoeur, bien servi par Gomis, double la mise en sur une action magnifique.
Peu après la pause c’est ce même Gomis qui magnifiquement servi par le stratège Marek Heinz, corsera l’addition. Trois à zéro, Inutile de préciser que c’est l’ambiance des grands jours à Geoffroy-Guichard. Le directeur sportif marseillais José Anigo serait dit-on, rentré au vestiaire pensant qu’il en avait assez vu.Les Phocéens ne tarderont pas à réagir. C’est le «buteur» stéphanois, Fousseni Diawara qui, va involontairement, les aider en concédant un pénalty pour une faute de main dans la surface. Pas vraiment une «Cafaro». Reconnaissons que cette faute ne serait sans peut-être pas sifflée de nos jours, car le ballon est envoyé sur la main du défenseur vert par sa propre cuisse. Pagis en profite pour réduire la marque.
Alors qu’il n’y a plus que dix joueurs marseillais sur la pelouse après l’expulsion d’Oruma, Guarin qui doit sortir au prochain arrêt de jeu, est fauché dans la surface. Pénalty, incontestable celui-là, que transforme l’argentin Bilos. Pour lui aussi c’est le dernier but en vert. Quatre à un, belle victoire de prestige, face à une équipe qui terminera deuxième du championnat, l’ASSE loin derrière se contentera de la onzième place.