Walfoot.be
·13 December 2024
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Raphaël Eyongo a enfin pu laisser sa carte de visite en Challenger Pro League, inscrivant son premier but le week-end dernier contre Jong Genk. L'attaquant néerlando-congolais est prêt à continuer sa montée en puissance.
S'il y a bien un département dans lequel Frédéric Taquin, l'entraîneur de la RAAL, a l'embarras du choix, c'est en pointe. Mohamed Belkheir, son serial buteur, et le grand talent Momo Guindo ont désormais dans les pattes un concurrent "de taille" : Raphaël Eyongo (21 ans), arrivé l'été dernier et qui monte en puissance avec un premier but le week-end dernier.
"Ca m'a fait plaisir, d'autant plus que c'est arrivé au meilleur moment dans le match. Le plus important était d'assurer cette victoire, donc je n'ai pas vraiment pu savourer sur le coup, mais il y en aura d'autres", savoure Eyongo avant le déplacement à Seraing. "Je m'attendais à ce que ce but finisse par tomber car je me sentais de mieux en mieux à l'entraînement et j'avais de plus en plus de temps de jeu".
Contre le Jong Genk, Raphaël Eyongo a pu disputer une mi-temps complète pour la première fois. "Ca aussi, ça fait du bien. Mon assist contre Lommel m'avait aussi permis d'être décisif pour la première fois et c'était un boost pour la confiance d'être enfin important pour l'équipe", reconnaît-il.
Ses rivaux, eux, empilent les buts mais le joueur formé au Feyenoord et à l'Excelsior Rotterdam ne s'en fait pas pour autant. "Ils jouent beaucoup plus que moi", pointe Eyongo. "Je ne me compare pas à eux, je me focalise sur ce que j'ai à faire et eux en font de même. On fait tous notre maximum pour aider l'équipe. Si j'ai été surpris du niveau à mon poste en arrivant ? Ce n'est pas vraiment le mot. Agréablement surpris, peut-être, une telle concurrence ne peut que me pousser".
Aux Pays-Bas, Raphaël Eyongo a été formé plus bas dans le jeu. "J'étais milieu de terrain, disons piston. Puis, en U18, le coach Marinus Duijkhuizen a vu en moi un potentiel en tant qu'avant-centre", confirme le Loup. "Je crois que j'aurais aussi bien pu faire carrière en tant que milieu, mais tout arrive pour une raison. J'en ai gardé le fait de ne pas rechigner à effectuer mon travail défensif". Avec son mètre 94, qui en fait le plus grand du noyau, Eyongo est en effet prêt à peser sur les défenses de Challenger Pro League en seconde partie de saison...