Le Petit Lillois
·22 January 2025
Le Petit Lillois
·22 January 2025
Dans les cages du LOSC ce mardi, lors de la défaite face à Liverpool (2-1), Lucas Chevalier estime que les Dogues ont appris. Cela n’est néanmoins pas suffisant pour le combler.
Le LOSC s’est vaillamment battu ce mardi, sur la pelouse d’Anfield. La hargne et le courage ne faisait cependant pas le poids face au talent des Reds, qui l’ont logiquement emporté (2-1) suite à des réalisations de Mohamed Salah (34’), Jonathan David (62’) et Harvey Elliott (67’). Au coup de sifflet final, Lucas Chevalier l’avait mauvaise : « Peu importe le score, cela reste une défaite et on ne peut pas se contenter de ça. On a beau avoir joué contre la meilleure équipe du monde en ce moment, on ne veut pas perdre », lâchait-il à son arrivée en zone mixte.
« On est tombé sur une équipe supérieure qui faisait très mal lorsqu’elle accélérait, reconnaissait-il tout de même. On prend un rouge, on revient mais ils égalisent de façon un peu chanceuse par la suite. Il faut aussi prendre en compte le fait qu’ils ont manqué pas mal d’occasions. Ça explique aussi le faible écart au score », analysait ainsi Lucas Chevalier.
Ce dernier tient tout de même à mettre en avant l’importance du collectif : « C’est vrai qu’il y a eu un bon état d’esprit dans l’équipe. Il y a eu du bon et du moins bon, mais tout le monde s’est donné et je pense que l’on a donné une bonne image de Lille », se satisfaisait-il tout de même.
Capable de résister pendant de longues minutes, le LOSC a tenté de jouer son jeu, même si ses hommes se sont parfois dénaturés par peur d’en faire de trop. Peu importe, les Dogues ne sont plus les mêmes et ont profité de cette rencontre pour grandir, évoluer : « Ça nous fait grandir dans le sens où tout va plus vite. Tout geste que notre adversaire va réaliser va être imprévisible. On est que dans la réaction et très peu dans l’appréciation. C’est ça qui change. On les sent moins, mais il faut passer par la pour grandir. Et puis, on ne peut pas faire des miracles tout de suite en arrêtant tout. Il faut passer par ce genre de moments, même si je pense avoir fait mon match. On a senti que c’était un cran au dessus », expliquait-il ainsi, pour conclure.