Six mois pour préparer la suite | OneFootball

Dimanche, le Montpellier Hérault a vécu une défaite cuisante face à Angers. Ce match, qualifié de vital pour l’avenir, a scellé, sauf miracle, le destin des Pailladins : une descente en Ligue 2 semble désormais inéluctable. Ce revers, loin d’être une simple contre-performance, symbolise l’échec d’une saison entière, où les espoirs de maintien se sont éteints peu à peu mais finalement très rapidement.

Alors, que reste-t-il ? Six mois. Six mois pour préparer la suite. La suite, c’est une saison en Ligue 2, un championnat difficile, où chaque point se gagne dans la douleur et où les attentes de la division sont différentes de celles de la Ligue 1. Il est temps pour l’encadrement et la direction de prendre leurs responsabilités, à défaut d’y être parvenus ces dernières semaines, ces derniers mois. Construire un effectif solide, revoir chaque joueur, mesurer leurs motivations : qui est prêt à relever ce défi, et qui ne l’est pas ? Beaucoup seront encore sous contrat. Auront-ils la fierté de repartir sous le maillot héraultais pour lui redonner de la couleur ? Il faudra également trouver l’entraineur adéquat à l’état d’esprit Pailladin et au défi dicté par une relégation, pour rappel, Jean-Louis Gasset ne s’est engagé que pour la saison en cours. Ira-t-il seulement au bout de sa mission ? C’est à suivre.

Crédits Iconsport

La prestation face à Angers a laissé des doutes profonds sur la capacité du groupe actuel à redresser la barre. Nous, supporters, espérons une chose : voir notre club renaître lors du prochain exercice. L’objectif est clair, une fois que la relégation aura été actée définitivement : une remontée immédiate pour ne pas s’enliser comme ce fût le cas dans les années 2000. Il faudra de la discipline, du travail et surtout une vision. Les six prochains mois seront cruciaux pour poser les bases d’un projet ambitieux. Pour l’heure, il ne nous reste qu’à supporter, malgré tout. Subir cette fin de saison, courber l’échine, en espérant des jours meilleurs. Redonner des couleurs à notre blason sera long, mais indispensable.

Préparons nous à écrire un nouveau chapitre.