Amiens SC : « Un objectif atteint », mais « la peur de gagner » et « un point miraculeux » à Clermont ? | OneFootball

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·1 de abril de 2025

Amiens SC : « Un objectif atteint », mais « la peur de gagner » et « un point miraculeux » à Clermont ?

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En accrochant Clermont à l’extérieur, en dépit d’une supériorité numérique qui a longtemps fait espérer les trois points, l’Amiens SC a fait tourner le compteur. Est-ce toutefois un point davantage satisfaisant ou frustrant ? Les polémistes de l’émission La Tribune Ici Picardie en ont débattu, lundi soir. Focus.

L’Amiens SC dans tous ses états à Clermont

D’un côté, un point à l’extérieur et un concurrent direct maintenu à distance. De l’autre, l’occasion manqué de quasiment acter le maintien en allant chercher la victoire en supériorité numérique. Sur quel pied danser après ce match nul à Clermont ? « Si Clermont est un peu plus adroit en première mi-temps, on peut être mené de deux buts. La réaction d’Amiens est très intéressante, puis on s’est un peu éteint après les cinq changements de Clermont. Personne ne méritait de perdre », analyse Bruno Paris, polémiste de l’émission La Tribune Ici Picardie.


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« Un point et puis c’est tout » à Clermont, l’Amiens SC « a les moyens pour répéter ce genre de match » selon Bruno Paris

« J’ai eu très peur en fin de match, avoue Fabien Reinert. Comment arrive-t-on à se mettre dans ces situations-là ? Il y avait presque la peur de gagner et de prendre des points alors qu’on était en supériorité numérique. Je suis satisfait et soulagé car j’ai eu peur qu’on perde des plumes. » « Ça a été les montagnes russes, observe lui Romuald Lemaire. Il fallait surtout ne pas perdre à Clermont, garder cette distance de sept points. L’objectif est atteint. »

Moins un problème de fin de match…

Mais l’Amiens SC n’aurait-il pas pu – voire dû – s’assurer le maintien avec trois points abordables à onze contre dix ? « C’est ce qui me frustre, répond Pascal Manteau. Quand il y a eu l’égalisation, j’étais persuadé qu’ils allaient gagner le match. Il y a les occasions et un penalty non sifflé (63′) pour aller gagner, mais aussi ce dernier quart d’heure très fébrile. »

Un double visage perturbant et qui a bien failli coûter cher à l’Amiens SC, sur un fil dans les derniers instants. « Le problème de fond, c’est la profondeur de banc, pointe Dominique Chevalier. Clermont a pu réinjecter des joueurs et sont devenus dangereux à 10, alors qu’Amiens n’a pas cette possibilité. » Pour preuve, Omar Daf n’a opéré que trois changements avec Louis Mafouta, Rayan Lutin et Ibrahim Fofana.

…que d’entame ?

« On peut presque dire que ce point est miraculeux, enchaîne Antoine Caux. Dans le football, c’est souvent la dernière impression qui compte. La dernière impression, elle est terrible pour Amiens. Les Clermontois jouent à dix depuis une demi-heure dans ce qui n’était pas un chaudron non plus, et le physique et l’impact étaient clairement clermontois. L’Amiens SC est encore retombé dans ses travers et ses débuts de match manqués. »

Est-ce un problème mental, de préparation physique, d’échauffement, de discours, de motivation ?Romuald Lemaire, ancien joueur, à propos des entames de match manqués par l’Amiens SC

Absent des débats pendant la première demi-heure, le club picard aurait bien pu tout perdre avant même la pause. « Il faut y aller avec le couteau entre les dents, appelle Romuald Lemaire. À chaque fois, on attend de se faire gifler et de prendre un but avant de réagir. On est toujours dans la réaction au lieu de prendre le taureau par les cornes. Est-ce un problème mental, de préparation physique, d’échauffement, de discours, de motivation ? »

Si Bruno Paris souligne un problème de « détermination », cette entame de match a « fortement énervé » Mathieu Dubrulle. Le présentateur remet notamment en cause l’apport du staff sur le plan mental, domaine également soulevé par Fabien Reinert. « Il faut bien trouver des hypothèses, ça se répète à l’extérieur, poursuit Antoine Caux, qui ouvre une autre piste de réflexion. Il y a peut-être un truc inconscient sur le fait qu’il y aura peu de sang neuf et qu’on commence avec le frein à main pour tenir sur la durée des 90 minutes. » Autant de possibilités pour peu de réponses claires. L’Amiens SC devra pourtant en fournir une à la hauteur à Ajaccio, vendredi, afin de dissiper les doutes et de tenter d’acter son maintien.

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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