OnzeMondial
·29 de octubre de 2024
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Pep Guardiola, le technicien de Manchester City, n'a pas hésité à évoquer en longueur le Ballon d'Or remporté par Rodri et les polémiques qui ont suivi.
C'est un Pep Guardiola forcément ravi qui s'est présenté devant la presse ce mardi, à la veille d'un déplacement à Tottenham en League Cup, et au lendemain du triomphe de Rodri au Ballon d'Or. Avec un de ses joueurs mis à l'honneur a évidemment mis Guardiola en joie. « Que puis-je dire ? Avant tout, félicitations à Rodrigo, à toute sa famille et à ses amis proches. C’est une nouvelle incroyable pour lui et, bien sûr, pour nous tous, pour tout Manchester City et pour tous nos supporters. Nous sommes très fiers de lui ! J’espère que cela lui donnera l’énergie nécessaire pour bien récupérer la saison prochaine et revenir avec nous », a expliqué le manager de Manchester City.
Pep Guardiola qui n'a pas pu éviter non plus le sujet du boycott du Real Madrid pour la cérémonie. Une décision sur laquelle le grand fan du Barça ne veut pas polémiquer. « Rien à dire. S’ils ne veulent pas venir, ils ne viennent pas... s’ils ne veulent pas féliciter, ils ne félicitent pas. C’est bien. Manchester City n’est pas là pour juger ce que d’autres clubs décident, ce qu’ils doivent faire et où. Pour nous, la saison dernière, Haaland a gagné le triplé… il a marqué plus de 50 buts, et je lui ai dit : ‘Juste pour être dans le Ballon d'Or, tu dois être très, très heureux’. Et je pense que Rodri était là, et je lui ai dit tout le temps la même chose : ‘Si tu es parmi les deux, trois ou quatre premiers, c’est exceptionnel. Cela signifie que tu as fait une année incroyable et que tu dois être très, très satisfait...’ ».
Le manager de Manchester City est également revenu sur le cas Vinicius, qui aurait bel et bien mérité de gagner lui aussi le trophée à ses yeux. « Vinicius aurait-il dû gagner ? Peut-être, mais c’est ce qui s’est passé. Ce sont les journalistes, pas un groupe d’élite qui décide de ce qu’il faut faire. C’est quelque chose qui se produit dans le monde entier, ce n’est pas un vote d’un seul pays. Il y a des opinions différentes dans le monde entier. C’est pour cela que le football est beau et que tout le monde en parle... Si Vinicius avait gagné, cela aurait été plus que mérité ! Tout comme la saison dernière avec Haaland qui n’a pas gagné. Et il était là, il était content, il a félicité Leo... Si tu votes, tu dois accepter le résultat. C’est simple. Parfois ça te plaît, parfois non, mais peu importe. Demain est un autre match, une autre saison, essaie de nouveau ! »
Enfin, Pep Guardiola a évoqué le triomphe presque surprise de Rodri, qui représente le collectif plus que l'individualité. Ce qui aurait été impossible à ses yeux du temps de Cristiano Ronaldo et Lionel Messi au sommet... Avec évidemment une préférence pour la Pulga. « Cristiano était un monstre... et Messi était le père de ce monstre. Et tous deux ont fait quelque chose d'incroyable au cours des 15 ou 20 dernières années. Et peut-être qu'à leur époque, Xavi et Iniesta méritaient aussi le Ballon d'Or... », estime le coach espagnol.
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