Michael Owen s’exprime sur une potentielle signature d’Alexander-Arnold au Real Madrid et son passage dans la capitale espagnole | OneFootball

Ballon d’or 2001, Michael Owen a évolué à Liverpool de 1997 à 2004 et durant la saison 2004-05 au Real Madrid. Le transfert de l’attaquant anglais dans la capitale espagnole s’est effectué dans le cadre du projet des Galactiques initié par Florentino Pérez à son arrivée à la présidence du club en 2000.

Avant le choc entre Liverpool et le Real Madrid, Michael Owen a pris la parole sur divers thèmes dans The Telegraph, dont un brûlant et qui concerne les deux clubs : l’intérêt prononcé du Real Madrid pour Alexander-Arnold.

Michael Owen sur un possible départ d’Alexander-Arnold de Liverpool : « Trent a tout fait pour Liverpool. Il aime Liverpool. S’il part, personne ne devrait lui reprocher de vivre une expérience différente dans sa vie et sa carrière.

Quoi qu’il arrive, il devrait être considéré comme un héros. Malheureusement, cela affecte la façon dont les gens vous voient. Cela va ternir son image aux yeux de certaines personnes, même si cela ne devrait pas être le cas.

Certaines des plus belles carrières se sont terminées sur un pétard mouillé, sans fanfare. Trent connaît les avantages et les inconvénients. C’est un garçon raisonnable. Il doit peser le pour et le contre. S’il veut jouer dans ce kit blanc, dans ce stade extraordinaire avec son ami Jude Bellingham, cela doit être tentant ».

Son sentiment lorsque le Real Madrid s’est intéressé à lui : « Quand l’occasion s’est présentée, j’ai senti que je devais tenter ma chance. Si vous demandez à la plupart des gens quel est le plus grand club du monde, le Real Madrid est le Saint-Graal pour un footballeur. Le maillot blanc, l’histoire, les Coupes d’Europe, le stade…

Nous avons tous des préjugés sur les équipes que nous supportons, mais si nous sommes honnêtes, être voulu par le Real Madrid est le summum pour un footballeur, alors avoir cette opportunité m’a fait vibrer. C’est un endroit magique ».

Michael Owen marquant au Santiago Bernabéu le 10 avril 2005 (Photo by Denis Doyle/Getty Images)

Michael Owen explique l’intérêt du Real Madrid pour Alexander-Arnold

Durant la saison qu’il a passée dans la capitale espagnole, Michael Owen a disputé 45 rencontres et inscrit 16 buts.

Michael Owen sur son transfert au Real Madrid : « Je n’ai jamais eu l’ambition de jouer à l’étranger, pour être honnête, mais je correspondais au profil du type de joueur qu’ils recherchaient. Si vous marquez des buts, si vous êtes un milieu de terrain créatif ou un latéral droit incroyable et unique comme Trent, ils vous considèrent comme une recrue de choix.

Ils me voulaient avec Figo, Zidane, Ronaldo et Roberto Carlos. J’ai vu cela et j’ai pensé qu’il aurait été plus difficile de ne pas marquer. J’ai beaucoup pensé à quitter Liverpool, mais finalement quelque chose en moi m’a dit que je le regretterais si je n’essayais pas ».

Les conséquences de son départ de Liverpool pour le Real Madrid : « Dès que j’ai choisi d’aller au Real Madrid, j’ai perdu le contrôle de ma carrière et de l’idée que je m’en faisais. Je n’aime plus aller à Anfield parce que je sais que personne ne veut de moi.

J’ai tendance à y aller seul quand je travaille. Ce n’est pas que je redoute d’y aller, mais j’ai longtemps eu l’habitude de m’enfouir la tête quand je rentrais à l’académie pour voir mes amis. Depuis, je me suis dit que je n’aurais pas dû me sentir comme ça ».

Michael Owen sur les joueurs formés à Liverpool : « Au fond de moi, je sais que je ne suis pas différent de Trent, de la même manière que je n’étais pas différent de Steve McManaman, je n’étais pas différent de Robbie Fowler, Jamie Carragher et Steven Gerrard dans le sens où nous avons tous gravi les échelons, nous avons aimé le centre de formation et le club. Le club sera toujours dans nos cœurs.

Là où il y a une différence, c’est dans la perception de ceux qui sont passés par le centre de formation et qui ont rejoint le Real Madrid et de ceux qui n’y sont pas allés, à savoir si c’était une option pour tout le monde ou non. C’est une chose à laquelle j’ai dû faire face ».

Gjon Haskaj