Coupe du monde : Mexique, un plafond de verre à briser | OneFootball

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·8 novembre 2022

Coupe du monde : Mexique, un plafond de verre à briser

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Véritable habitué de la Coupe du monde depuis sa première édition en 1930, le Mexique n’a pourtant jamais véritablement brillé dans la compétition.

C’en est devenu une constante. Il y a quatre ans, lors du voyage en Russie, le Mexique est effectivement resté fidèle à lui-même. Un premier tour sereinement mené, avec notamment une victoire face au tenant du titre allemand (1-0), puis une élimination dès les huitièmes de finale. Comme en 2014. Et 2010. Et 2006, 2002, 1998 et 1994. Écartée par le Brésil, la Tricolore a donc trébuché pour la septième fois consécutive à ce stade de la compétition.


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Un plafond de verre répétitif qui symbolise les difficultés de la Verde à performer en Coupe du Monde. Convié à l’événement planétaire pour la dix-septième fois de son histoire cet automne, le paradoxal Mexique présente à la fois le mérite d’être un véritable historique de la compétition mais l’inconvénient de ne s’y être jamais illustré. Présent dès 1930 en Uruguay, le futur pays-hôte (en compagnie des États-Unis et du Canada en 2026) garde pour meilleures performances des quarts de finale en 1970 et 1986, à la maison.

Avant de surprendre tout son monde au Qatar ? Sans véritable star, l’équipe de l’ancien coach du Barça Tata Martino va s’appuyer sur son collectif pour répondre présent dès son entrée en lice contre la Pologne, principal adversaire pour la deuxième place derrière l’Argentine. Un match qui dictera le parcours et les ambitions mexicaines dans ce tournoi, avant justement de se frotter à l’Albiceleste de Lionel Messi. Cette même Albiceleste qui n’avait pas manqué de barrer la route à la Tricolore en 2006 et 2010. En huitième de finale, bien sûr

La star : Raul Jimenez

Déjà présent en 2014 et 2018, l’avant-centre de 31 ans s’apprête à disputer sa troisième Coupe du Monde. Mais au Brésil comme en Russie, l’actuel serial killer de Wolverhampton n’avait qu’un rôle de remplaçant à se mettre sous la dent. Depuis, le buteur passé par l’Atlético de Madrid et Benfica s’est affirmé en sélection. À lui de confirmer son statut durant la compétition, pour le plus grand bien de la Tricolore.

La promesse : Santiago Gimenez

Le début d’année 2022 va peut-être marquer un tournant dans la carrière du jeune avant-centre. Du haut de ses 21 ans, le gamin né à Buenos Aires a effectivement enchaîné les minutes en sélection, que ce soit en amical ou en Ligue des Nations. Déjà auteur de deux buts sous le maillot de la Verde, l’attaquant marque les esprits au bon moment pour intégrer la liste de Martino. Voire plus ?

Le sélectionneur : Gerardo Martino

Troisième expérience à la tête d’une sélection pour Tata Martino. Avant le Mexique, c’est tout d’abord le Paraguay qui a profité de l’expertise de l’Argentin. Trois finales de Copa América (dont deux avec l’Albiceleste) et surtout un quart de finale de Coupe du Monde (en 2010 avec le Paraguay) sont à mettre à l’actif du natif de Rosario. Un stade de la compétition que la Verde rêve d’atteindre. Un objectif que l’ex-coach du Barça s’est sans aucun doute fixé.

La légende : Cuauhtemoc Blanco

L’un des meilleurs footballeurs mexicains de l’histoire. En sélection pendant vingt ans, il contribue à l’émergence de la Tricolore sur la scène internationale à partir des années 90. L’attaquant participe d’ailleurs à trois Coupes du Monde (1998, 2002 et 2010) et surtout à la glorieuse Coupe des Confédérations 1999. Celui qui a notamment fait les beaux jours du Club América termine d’ailleurs meilleur buteur de la compétition avec six réalisations.

L'oeil de l'expert : Oscar Guzman (journaliste Fox Sports)

« La sélection mexicaine a suivi un processus de maturation de trois ans et demi avec l’Argentin Tata Martino. Au début, l'équipe a bien joué, remportant la Gold Cup 2019, mais elle s'est effondrée par la suite. Après sept huitièmes de finale consécutifs au Mondial, la Tri vise un quart. Il va falloir régler nos problèmes offensifs, car malgré Lozano, Jiménez et Tecatito, on a eu beaucoup de mal à marquer ces 18 derniers mois. Le point positif, c’est que notre formation affiche généralement son meilleur niveau lorsqu’elle n’est pas favorite. »

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