Foot National
·12 novembre 2024
Foot National
·12 novembre 2024
Pierre-Henri Deballon, président et propriétaire du DFCO, s’est exprimé sur la situation financière de son club.
La semaine dernière, Dijon est passé à l’étape supérieure. En effet, le pensionnaire de National a du supprimer certains postes afin de réduire les dépenses. En déficit de 7 millions d’euros, le club de la Côte d’Or a notamment déjà vendu le centre de formation pour 11,9 millions d'euros afin de rembourser une partie de sa dette. Une suppression de l’équipe féminine du DFCO était également annoncée dans les médias. Raison pour laquelle Pierre-Henri Deballon est sorti du silence. Après avoir assurer que l’équipe féminine, actuelle quatrième de l’élite française, allait être maintenue, le propriétaire est revenu sur les licenciements économiques.
"Ils aiment le club, ils sont investis et font du bon boulot. Mais on ne peut plus se permettre d’être dans ce rythme. Je n’avais jamais rien fait de plus dur que de licencier des gens, mais je suis obligé de le faire pour pouvoir continuer et payer les autres salariés. J’espère que l’on ne devra pas en faire d’autres, mais ce n’est pas exclu. Quand je les ai licenciés, je leur ai dit que j’aurais préféré que ce soit des c…, que ce soit des personnes qui n’aiment pas le club car ça aurait rendu les choses plus faciles" a-t-il fait savoir lors d’une interview accordée à nos confrères du Bien-Public.
Afin d’éviter un triste sort au club qu’il venait de reprendre en juillet dernier, Pierre-Henri Deballon a décidé de baisser la masse salariale de son équipe fanion de près de 50%. "Cet été, on a passé la DNCG seulement grâce à un document bancaire que j’ai fourni qui garantissait 10 millions d’euros sur le budget" explique le propriétaire et président. "C’est de l’argent qui existe et qui est placé. J’ai les moyens, mais je ne suis pas le Qatar, ni LVMH. Je suis prêt à investir, je veux sauver le club, mais mes ressources ne sont pas illimitées" poursuit-il avant de faire part des futurs problèmes financières qui l’attendent.
"On n’a plus de droits télé. L’an prochain, on n’aura plus les 350 000 € de droits pour les clubs professionnels qui redescendent. Comme on a un statut pro, on n’aura pas les 350 000 € destinés aux autres clubs amateurs. On n’aura aussi plus de droits UEFA sur le centre de formation" a conclu ce dernier à ce sujet. Le DFCO va donc devoir trouver de nouvelles ressources pour éviter une disparition.
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