Fede Valverde : "Ça me plaît de jouer arrière droit" | OneFootball

Federico Valverde s'est présenté en conférence de presse avant le choc retour entre le Real Madrid et Manchester City.

Qu’est-ce qui est le plus important pour demain ?

C’est un match crucial. Nous savons combien il est important de gagner demain, d'être concentré. On essaie toujours de donner le maximum, mais l'important c'est le groupe, que nous soyons bien, que nous ayons de la chance et que nous travaillions tous en défense et en attaque pour nous qualifier.

Comment il se sent au poste d'arrière droit ?

Pour l'instant, je suis heureux de bien faire les choses à ce poste. Je joue là parce qu'il n'y a pas assez de joueurs et j'ai dû combler ce poste. Je pense que j'ai bien fait ce que j'ai eu à jouer là-bas. Je suis prêt pour l'équipe et l'entraîneur, pour tout ce qu'il veut. Si dans le futur je n'ai pas l'opportunité de jouer au milieu, je peux jouer arrière droit. J'aime ça et j'apprends.

Comment apprends-tu ?

J'ai des joueurs qui sont un grand exemple pour moi, Carvajal et Lucas, qui sont des modèles pour ce club, des légendes du Real Madrid. J’essaie d'apprendre d'eux en tant que joueurs et en tant que capitaines. J'essaie de donner le meilleur de moi-même, quel que soit le poste auquel je joue.

Un match de Ligue des Champions est-il vécu différemment d'un match de Liga sur le plan de l'arbitrage ?

Je ne suis pas du genre à juger l’arbitre. Nous sommes tous humains et nous pouvons faire des erreurs. Les arbitres sont également beaucoup critiqués et, même s’ils font bien les choses, ils ne sont pas non plus félicités. La seule chose que je peux faire, c'est être disponible pour l'équipe et, en tant que capitaine, faire en sorte de travailler pour donner le meilleur à ce club et pour que l'équipe remporte des titres à la fin de l'année.

Beaucoup de cartons jaunes, de nombreux joueurs menacés.

Je ne dirais jamais à un joueur de ne pas protester. Les joueurs vivent le match à fond, avec le sang chaud. Il y a des joueurs qui le vivent d'une manière, d'autres différemment... Ce que je veux, c'est que les joueurs donnent tout sur le terrain. Jude est un joueur qui veut toujours gagner, qui veut toujours se battre. Cette fois, c’est tombé sur lui, comme cela peut arriver à d'autres. J'aime son caractère. Nous devons rester unis en tant qu’équipe.

Se considèrent-ils comme favoris à 99% comme le dit Guardiola ?

Je suis très content du grand match que nous avons fait à l’aller, avec beaucoup de foi, beaucoup d'envie et beaucoup de motivation. Je vois comment mes coéquipiers s’entraînent ces jours-ci et cela me donne une grande tranquillité d’esprit. Cela me donne beaucoup de pour la qualification.

Comment trouvez-vous Güler ?

Spectaculaire. C'est un jeune homme qui vient d'arriver. Il a un grand avenir au Real Madrid. C'est un plaisir pour nous de l’avoir parmi nous. Il a toutes les qualités pour être une idole dans ce club et laisser son empreinte à Madrid. J'ai vécu la même chose à mon arrivée. La plupart des jeunes joueurs ont dû partir en prêt, être sur le banc, attendre de nombreux matchs... Mais ça vous fait mûrir et vous fait grandir. C'est ce qui vous prépare lorsque votre jour arrive et Arda est préparé à ça.

Arriver avec le résultat en votre faveur, est-ce un sentiment différent ?

Oui, parce que nous n’avons pas besoin de sortir et de remonter le score. Su moins pour l'instant. À ce moment-là, nous sommes un peu plus calmes. Nous essaierons de faire en sorte que ce soit une soirée dont tous les fans du Real Madrid se souviendront et qui nous rapprochera un peu plus du plus beau titre de tous.

Qu'est-ce qui est le plus dangereux, ce City qui n'a rien à perdre ou un City plus fort ?

Ce sont des équipes différentes, c'est vrai. Il y a quelques années, ils avaient plus de contrôle sur le jeu, plus de pression. Nous avons aussi changé notre attitude, notre façon de jouer. Nous avons fait un grand match en Angleterre et cela nous permet d’arriver un peu plus détendus ici. Il faut aussi regarder de notre côté et être très fier d’avoir progressé dans de nombreux domaines.

Pensez-vous que le fait d’être si polyvalent vous a aidé à mériter le titre de capitaine ?

Je me sens très honoré de pouvoir porter le brassard que tant de légendes ont eu à leur bras. Pour moi, c’est aussi agréable d’être cette figure pour tant de personnes. En tant que capitaine, les gens vous regardent différemment et c'est aussi un signe de respect pour l'équipe. Carvajal, Lucas, Modric... ils sont toujours là pour m'aider.