Girondins : “John Williams travaille pour deux clubs, ça me dérange” | OneFootball

Dans le Talk, le chroniqueur Jonathan d’Agostino réagit à l’interview du directeur sportif des Marine et Blanc, John Williams, accordée à TV7. Avant de projeter sur la saison prochaine et l'action de celui qui gère aussi le recrutement d'Amiens SC, il attend de voir ce qu’il adviendra des finances bordelaises en juin.

Écoutez ses propos ou lisez-les :

“C’est le genre personnes et de poste dans le football avec qui j’ai du mal”

Jonathan d’Agostino dans le Talk sur WebGirondins : “Que serait le foot amateur sans ses bénévoles (directeur sportif des Girondins, John Williams est bénévole, NDLR) ? C’est le genre de personnes et de postes dans le football avec qui j’ai du mal. Il s’exprime très bien. Comparé à Admar Lopes (ex-directeur sportif de Bordeaux 2021-2024, NDLR), c’est le jour et la nuit."

Il continue : “Quel est exactement son rôle aux Girondins de Bordeaux ? Qu’est-ce qu’il coûte et qu’est-ce qu’il amène ? Je ne pense pas que Bruno Irlès ait eu son mot à dire sur tout le recrutement. Quand je vois certains profils, comparé à ce qu’il avait à QRM (entraîneur de 2020 à 2022, NDLR), il y a des joueurs que je ne retrouve pas.”

Rappelons que le recrutement a été fait en urgence fin août à la fermeture du mercato et avec peu de moyens financiers et un club en redressement judiciaire.

“J’attends de voir ce qui se passera en juin”

Il termine : “Un homme qui travaille dans deux clubs (John Williams est aussi le directeur sportif de l’Amiens SC, NDLR), qui fait venir Ikia Dimi alors que le coach amiénois ne semblait pas d’accord, ça me dérange. Ils te parlent des finances. Étienne Beugre qui a un salaire de 10 000€ brut par mois en N2, ce n’est pas normal. Ce n’est pas un salaire que tu dois avoir si tu veux rétablir un équilibre financier dans un club. J’attends de voir ce qui se passera en juin (Bordeaux sera fixé sur le rééchelonnement de sa dette, NDLR)."

À lire >> Daniel Riolo réagit à l'abandon des poursuites judiciaires d'Amar Lopes contre lui