Girondins : “Bourges a appuyé sur nos faiblesses” | OneFootball

Dans le Talk, le chroniqueur Jonathan d’Agostino a tenté d’expliquer les raisons de la défaite des Marine et Blanc face aux Berruyers (4-3). Pour lui, Bourges a réussi à faire mal aux faiblesses de l’équipe. En outre, Bordeaux n’a pas su répondre aux défis physiques imposés par les hommes du coach Romain Revelli.

Écoutez ses propos ou lisez-les :

Louveau, la “piquette” du match

Jonathan d’Agostino dans le Talk sur WebGirondins : “Bourges a cherché à appuyer sur nos faiblesses. Ils ont réussi. Je parle de la faiblesse technique de notre milieu de terrain. La “piquette” de ce match est Adrien Louveau. Sur les 4 buts concédés, Louveau fait 3 pertes de balles. Ça montre bien qu’il aurait fallu un autre joueur au milieu. Ça aurait permis d’avoir plus de possibilités. On s’est fait presser et notre milieu n’a pas existé. Dès qu’on a une opposition au milieu, on n’existe pas.”

“Les latéraux ont été en difficulté”

Il poursuit : “Les latéraux ont été en difficulté. Trichard est bon offensivement. Défensivement, il y a des lacunes. Yenoussi, c’était l’arme offensive de Bourges. Nos latéraux ont souvent été en 1 contre 1. Assogba était même en 2 contre 1. Charpentier (joueur de Bourges, NDLR) décalait souvent sur son côté. Ils ont réussi à marquer 2 buts. On les a regardé jouer.”

“Dès qu’on leur impose de l'intensité, ça été compliqué”

Il termine : “Le dernier point, c’est l’intensité physique mise par Bourges. Bordeaux joue souvent sur un faux rythme. On a l’habitude de jouer sur des matchs qui n’ont pas trop d'intensité. On a le temps de contrôler le jeu. Sur les coups de pied arrêtés, notre défense était complètement statique. Sur le 2e et le 3e but, Ranem ne bouge pas. Les joueurs qu’on estime être bons ont également des lacunes. Dès qu’on leur impose de l'intensité, c'est compliqué.”

À lire >> Bruno Irlès : "La montée en National 1 nous aiderait"