Real France
·17 décembre 2024
Real France
·17 décembre 2024
Les dernières altercations et gestes provocateurs du Brésilien pendant le match face au Rayo Vallecano font beaucoup parler en Espagne.
Le journaliste José María García a critiqué l'attitude de Vinicius et a affirmé que s'il ne jouait pas pour le Real Madrid "il ne finirait pas un match de football". "C’est quelque chose d’assez fou et un club aussi grand que le Real Madrid aurait dû déjà régler ce problème. C'est un manque de prévoyance. Tout le monde n'est pas pareil, l'environnement familial joue beaucoup. Nous avons, par exemple, un garçon qui est un bon footballeur comme Rodrygo, correct, poli et qui ne perd pas son sang-froid", a-t-il expliqué.
"C’est mauvais pour lui et chaque jour, il se fait du mal. S'il ne jouait pas au Real Madrid, il ne finirait pas un match de football. Contre le Rayo, il aurait dû être expulsé, mais personne, je ne sais pas pourquoi, ne met fin à cet outrage. Il n’y a pas à discuter de ses conditions et de sa qualité parce qu'il les a et il n'y a aucun doute à ce sujet. Mais le comportement fait beaucoup et il n'a qu'un seul ennemi, lui-même, et un seul collaborateur dans ce mauvais comportement, le président", a-t-il ajouté.
Interrogé sur l'attitude à adopter lorsqu'il reçoit des insultes racistes, il a répondu : "Il y a plusieurs façons de protester, plusieurs façons et moyens de montrer son mécontentement. C'est injuste ? Bien sûr. Mais dire que l'Espagne est un pays raciste est une véritable barbarie".
"Je ne dis pas qu'il ne mérite pas le Ballon d'Or, il est peut-être le meilleur ou l'un des meilleurs, mais Madrid a mal géré la situation. Interdire à l'équipe considérée comme la meilleure du monde de participer à la cérémonie, interdire à un joueur qui va recevoir ex aequo avec un autre coéquipier le prix du meilleur buteur, c'est insensé. Je ne comprends pas comment le Real Madrid a pu en arriver là", a-t-il déclaré.
Quant à la manière d'éviter ce souci d'attitude, il a suggéré : "Mettre quelqu'un à côté de lui, pour le contrôler, pour l'éduquer. Il est grossier, c'est un râleur, il est grincheux, il ne respecte pas ses coéquipiers et encore moins ses adversaires. Qui l'a éduqué ? Qui lui a appris ? Un coéquipier arrivé comme lui, Rodrygo, qui en plus d'être un grand joueur, est un homme presque exemplaire".
D’autres ont pris la défense du Brésilien, comme Guti sur le plateau d’El Chiringuito."J’ai aussi fait quelques gestes. Parfois, tu es en colère parce que tu as perdu ou que ce n'est pas ton jour et tu ne veux pas que quelqu'un t'insulte depuis les tribunes. C'est comme ça", a-t-il déclaré.
"C’est une réaction normale. Je comprends parfaitement Vinicius. Ça peut arriver. Il y a 3-3, il est entré en jeu et ça ne s'est pas bien passé pour lui. Ensuite, il a eu une altercation avec l'arbitre, le penalty qu'il n'a pas obtenu. Et puis, si vous devez supporter un commentaire déplacé de la part de quelqu'un, vous finissez par craquer", a ajouté Guti.