Van der Vaart dénonce l’hypocrisie du Royaume-Uni après l’expulsion de Bellingham | OneFootball

L’expulsion de Jude Bellingham à Pamplona a fait réagir Rafael van der Vaart, qui a dénoncé l’hypocrisie des réactions anglaises. Comme le souligne AS, l’ex-joueur du Real Madrid estime que la différence de traitement est flagrante selon les personnalités.

Sur Ziggo Sport, il a souligné que l’on tolère des termes vulgaires de la part de nombreux acteurs, mais que, lorsqu’il s’agit de lui, les réactions sont bien différentes. « Ce qui me dérange vraiment en Angleterre, c’est que tout le monde dit ‘fuck ceci’ ou ‘fuck cela’, mais si moi je le dis à la télévision, on me censure », a-t-il déploré.

Il affirme ainsi qu’une forme d’hypocrisie existe dans le monde médiatique anglais, où certains comportements sont largement acceptés, tandis que d’autres sont fortement condamnés.

Un carton rouge injustifié selon Van der Vaart et deux autres légendes néérlandaises

En ce qui concerne l’expulsion de Bellingham, Van der Vaart n’a pas mâché ses mots. Selon lui, la décision de l’arbitre était exagérée et absurde. Il est convaincu que le langage utilisé par le joueur ne justifiait en aucun cas un carton rouge. « Je pense qu’on peut dire ‘fuck off’ avec émotion. C’est aussi un langage courant sur le terrain dans son propre pays », a expliqué le Néerlandais.

Il précise qu’il existe une grande différence entre des expressions comme ‘fuck off’ et ‘fuck you’, et estime que l’arbitre a commis une erreur en infligeant une expulsion à Bellingham.

Le débat autour de l’expulsion a aussi impliqué deux autres légendes néerlandaises, Marco van Basten et Mark van Bommel. Van Basten, qui a joué pour le Milan AC et l’équipe nationale, a qualifié la sanction de « stupide » et de « ridicule ».

Selon lui, un simple carton jaune aurait suffi, et il estime qu’une expulsion devrait être réservée à des situations bien plus graves. Mark van Bommel, également présent dans l’émission, a exprimé des préoccupations concernant une éventuelle suspension de Bellingham.

« Ici, un lecteur labial devrait intervenir, mais dans ce cas, l’arbitre a toujours le dernier mot », a-t-il ajouté. Les deux anciens joueurs semblent s’accorder sur le fait que cette décision était excessive et injuste.

Edgar Yon