Jérôme Rothen (RMC) « accuse Olivier Létang (LOSC) d’avoir trop été sur son petit nuage » cette saison | OneFootball

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Le Petit Lillois

·14 Mei 2025

Jérôme Rothen (RMC) « accuse Olivier Létang (LOSC) d’avoir trop été sur son petit nuage » cette saison

Gambar artikel:Jérôme Rothen (RMC) « accuse Olivier Létang (LOSC) d’avoir trop été sur son petit nuage » cette saison

Ancien joueur, devenu éditorialiste et polémiste sur les ondes de la radio RMC, Jérôme Rothen s’est attaqué à Olivier Létang ce mardi, qu’il accuse de n’avoir pas suffisamment anticiper une deuxième partie de saison éreintante.

Après avoir chuté à Brest (2-0) samedi dernier, le LOSC n’est pas épargné dans la presse francilienne et sur les émissions de débats. Si certains observateurs croient encore dans la force des Dogues pour arracher la quatrième place in extremis, d’autres dressent déjà un bilan assez négatif de l’exercice 2024-2025. C’est notamment le cas de Jérôme Rothen, déçu par les performances lilloises ces six derniers mois, qui s’est directement attaqué à Olivier Létang ce mardi dans une rubrique de l’émission Rothen s’enflamme.


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Des débuts réussis

Dans la peau du procureur, Jérôme Rothen estime que les Dogues « se sont enflammés » après de premiers mois ponctués de succès : « Des grands matchs à Lille cette saison, il y en a eu beaucoup. La première phase de la Ligue des Champions était une réussite pour les Lillois, et ça, je n’ai rien à dire là-dessus. Je me souviens aussi des exploits, parce que ça en est de battre le Real Madrid à domicile, d’aller gagner sur la pelouse de l’Atlético, mais ce n’est pas parce que tu fais des exploits que c’est historique, juge-t-il.

J’avais, à l’époque, repris Olivier Létang qui avait tenu un discours en disant, dans le vestiaire, que ses joueurs étaient inscrits sur les murs du LOSC. Non, pour moi, il n’avait rien fait. À ce moment-là, ils étaient très bien en championnat, très bien en Ligue des Champions avec une qualification directe en huitièmes de finale, ce qui est une performance. Mais ce n’est pas parce que c’est une performance à court terme que ça marquait une saison réussie », rappelle-t-il, fait par fait.

Tout ça, pour ça

Depuis, la machine s’est déréglée dans le Nord : « J’avais dit qu’il fallait faire attention. Il n’y a pas un effectif pléthorique chez les Lillois, et s’il y a des blessures… J’ai peut-être porté la poisse, mais (Edon) Zhegrova a disparu. C’est aussi un frein pour Bruno Genesio, qui est dépendant de l’effectif qu’on lui donne. Il ne s’est pas renforcé cet hiver, malgré les blessures et les échéances importantes. J’ai l’impression qu’Olivier Létang est resté sur son petit nuage en se disant que cet effectif-là avait permis de battre le Real Madrid ou l’Atlético. Mais si tu restes uniquement focalisé sur certains résultats, tu peux te prendre le retour de bâton, ça a été le cas, estime Jérôme Rothen.

« Une saison magnifique ? Il faut revoir sa copie »

Il poursuit, jugeant que le LOSC s’est peu à peu écroulé, jusqu’à se retrouver à devoir lutter contre vents et marées pour espérer atteindre la quatrième place, dernière position pouvant potentiellement amener jusqu’à la Ligue des Champions : « Là, depuis le mois de janvier, il y a des résultats en dents de scie. Ils ne sont pas dans une bonne série en championnat avec un nul chez eux contre Marseille (1-1), alors qu’ils ont pris une leçon, et puis, derrière, tu perds à Brest (2-0) et tu te mets en difficulté. Si Lille, je ne leur souhaite pas, finit 6e ou 5e, soit pas dans les clous pour la Ligue des Champions – ce qui sera certainement le cas – que tu as pris une claque en Coupe de France chez toi alors que tout le monde les voyait au bout, que tu perds en huitièmes de finale contre un Dortmund très, très faible, énumère-t-il. On a vu la leçon qu’ils ont prise par Dortmund. Après de telles prestations, si on me dit que la saison est magnifique, j’ai envie qu’il revoie sa copie », enchaîne l’ancien joueur de l’AS Monaco.

Jérôme Rothen conclut. Il « accuse Olivier Létang de s’être enflammé vers novembre, décembre, d’avoir été trop sur son petit nuage », lâche-t-il ainsi, en mot de fin.

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