Stade Rennais Online
·7 febbraio 2025
Stade Rennais Online
·7 febbraio 2025
Avant le déplacement à Saint-Etienne, Brice Samba était le joueur présent en conférence de presse, pour sa première apparition médiatique avec le SRFC. Comment s'est passée (…)
Avant le déplacement à Saint-Etienne, Brice Samba était le joueur présent en conférence de presse, pour sa première apparition médiatique avec le SRFC.
Comment s’est passée ton intégration ?
Avec la plus grande joie, fierté aussi. J’ai rejoint une grande institution qui est le Stade rennais, mon intégration se passe bien. Il n’y a pas eu encore la petite chanson mais ça va arriver, j’en doute pas. J’apprends à connaitre les gars, un peu tout le monde, à prendre mes repères dans le centre d’entrainement. Tout se passe bien. Le plus important, je suis ici, ce n’est pas pour ma petite personne, c’est de remporter le maximum de matchs possibles. Mais pour mon cas personnel, je suis plutôt satisfait.
Il s’agit désormais de trouver ses automatismes ?
C’est pour ça qu’on a des séances d’entrainement, pour les créer. Après vous savez, le sport de haut niveau c’est fait de changements. Il faut continuellement s’adapter. C’est la vie d’un footballeur, d’un gardien de but. Je ferai avec les gars qui sont présents, on essaye de trouver les meilleurs automatismes possibles pour être le plus performant.
On sent qu’il y a encore des réglages à trouver sur les relances, avec tes défenseurs notamment.
Logique car je suis nouveau. Il faut qu’eux aussi apprennent à me connaitre, mes références de jeu. J’essaye d’utiliser au mieux mon jeu au pied, même si c’est vrai que je peux encore faire beaucoup mieux. Il y a aussi ce changement de club. Je dois m’adapter aussi. Ce ne sont pas des excuses, on va trouver des automatismes et les ressorties de balle comme le coach Beye veut les mettre en place. D’ici là ça va être beau à voir et surtout efficace.
Pourquoi cela n’a pas marché avec Jorge Sampaoli, selon toi ?
J’ai eu à jouer 4 matchs avec le coach Sampaoli. Je ne sais pas. Je suis arrivé nouvellement, il y avait une mauvaise dynamique sûrement. Vous savez, la confiance dans le football, ça ne se joue à rien. Quand tu enchaines les mauvaises performances, ce n’est pas évident, même pour un coach. Je n’ai pas trop d’explications là-dessus, honnêtement. Il y a une nouvelle page avec le coach Beye, on regarde le futur.
As-tu changé un changement d’ambiance sur le match de Strasbourg et l’arrivée d’Habib Beye ?
Le coach a mis en place ses idées en 48h, ce n’était pas évident. Il nous a montré sa façon de jouer, comment il voulait que son équipe se comporte. Chaque coach a sa manière de voir, je respecte chacun. Il veut une équipe qui court, agresse l’équipe adverse, c’est ce qu’on a réussi à mettre en place en peu de temps, et je pense qu’avec le temps et les semaines, ce sera encore plus huilé.
Tu arrives de Lens, dans une meilleure dynamique. Es-tu sûr que le Stade rennais va revenir où il doit être ?
Il y a des joueurs de haut niveau. On l’a vu avec le mercato effectué, Rennes avec l’effectif qu’il a, n’est pas à sa place. Je n’ai aucun doute là-dessus, quand chacun va prendre ses repères, tout le monde va performer. Si on performe tous en même temps, Rennes ne sera plus à cette place. C’est évident, j’en suis même sûr. Quitter un top 7 comme Lens et arriver ici, je savais que ce ne serait pas évident au départ. Mais j’ai une grande confiance en le staff, le président, on n’était pas inquiets.
Non.
Tu serais venu même s’il n’était pas venu ?
Oui, tout à fait. Ce n’est pas la venue de Seko qui m’a influencé.
Lors du match contre Strasbourg, c’est la vraie première fois où tu as été décisif, ça fait du bien ?
Oui, ne pas prendre de but c’est ce qu’un gardien recherche avant tout. C’est plus facile de remporter le match. C’est sûrement mon match le plus abouti depuis mon arrivée. Ça a pris 5 matchs. Je savais que ça allait arriver, je travaille au quotidien très dur pour être décisif, performant. Je pense que c’est ce qui m’a ouvert les portes de l’équipe de France. Ça passe par le travail, l’acharnement.
Tu arrives dans un pôle gardiens assez fourni avec deux entraineurs (Hrevé Sekli, Olivier Sorin) et plusieurs joueurs (Mandanda, Gallon, Lembet, Silistrie, Alemdar). Comment vis-tu cet environnement de travail ?
C’est différent, ça change. Ce sont d’autres méthodes, et ce n’est pas pour me déplaire. Olivier Sorin a sa façon de travailler, Hervé Sekli aussi. J’ai tenu à arriver ici avec Hervé Sekli de par notre proximité, notre ancienneté. On a vécu beaucoup de choses ensemble, il me connait par coeur. Je lui dis souvent que c’est mon deuxième papa, mais c’est la vérité. J’ai insisté pour qu’il soit ici avec moi au Stade rennais. C’est une façon de travailler différente, ce n’est pas pour me déplaire, c’est comme avec le coach Sampaoli avant, c’est un peu ça. Je suis satisfait des deux.
Non, jamais.
Bien sûr, on est une famille, tous ensemble. On est 6 aux entrainements, deux entraineurs, quatre gardiens. On est tous dans le même bateau pour tirer vers le haut le Stade rennais.
Non pas forcément délicat. Quand le Stade rennais me contacte, je savais à peu près ce qui m’attendait. Steve j’ai eu la chance de le côtoyer à Marseille. On s’entend plutôt bien, après le football est comme ça. Moi, il y aura peut-être un gardien qui viendra et sera plus performant, et prendra ma place. Je n’en sais rien. Mais ce n’était pas une appréhension. Pas du tout.
Non. Le coach Deschamps ne se mêle pas de ça. Il nous souhaite toujours de faire le bon choix, pour continuer à jouer et être performant.