Girondins4Ever
·17 de janeiro de 2025
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·17 de janeiro de 2025
Pour « ffkarla », Andréa Lardez a évoqué le football féminin, qui n’est pas aussi professionnel que pour les garçons, et surtout pas aussi développé. Quels sont les axes à travailler ?
« On n’est pas prises complètement au sérieux. C’est dommage, parce qu’il y a des belles choses à faire. Il y a un problème de communication, de sensibilisation du public aussi, parce que quand tu vois des affiches comme Lyon-PSG et que ça ne brasse pas plus de 5000 ou 6000 personnes, ce n’est pas normal. Il y a tout un travail à faire de la part des clubs, des joueuses sur le terrain, de produire quelque chose qui donne envie. Nantes fait un très beau travail, en termes de communication et de ce qu’elles proposent, c’est vraiment bien. Ce serait bien qu’on arrive à s’inspirer de tout ça. On a pris du retard en termes de niveau, de médiatisation, parce qu’on a raté le coche en fait ! Il va vraiment falloir aller très vite avant d’avoir un retard qui soit très dur à rattraper »
Est-ce que le développement du football féminin peut être lié au fait que l’Equipe de France n’ait encore rien gagné ?
« Je ne sais pas si ça changerait vraiment quelque chose. Je trouve dommage que l’Equipe de France, avec la qualité et le niveau qu’on, n’ait encore rien gagné. Mais je ne pense pas que ça changerait tellement les choses. Je pense qu’il y a plusieurs points à travailler. Déjà, il y a une vraie question de mentalité, et de savoir ce qu’on veut vraiment. Il y a le paraitre et y a le fond, on est toujours en négociations pour une convention qui n’est toujours pas sortie. Il y a des droits qu’on ne veut pas nous accorder parce que les clubs bloquent, ou d’autres entités. Il y a des choses qui n’avancent pas. C’est à une autre échelle que ça se joue. Il y a tout un rôle des médias, mais aussi des clubs et de la Fédé. Je ne trouve pas ça normal qu’à l’heure actuelle, notre profession ne soit pas encadrée, structurée, par un règlement et une convention, qui nous accorde un minimum, des droits, et des devoirs aussi évidemment. Je suis en contact encore avec l’UNFP par rapport à ce qui s’est passé à Bordeaux, mais j’entends de ces histoires. Ce n’est pas possible qu’on en soit encore là, en 2025. Si on s’inspire de ce qui se fait à l’étranger, c’est sûr qu’il y a des choses à faire ».
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