Yoann Barbet : « Il n’y a rien de pire que d’attendre que le téléphone sonne » | OneFootball

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·17 de janeiro de 2025

Yoann Barbet : « Il n’y a rien de pire que d’attendre que le téléphone sonne »

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Ce jeudi 16 Janvier, Yoann Barbet était invité sur la chaîne Twitch du capitaine Cédric Yambéré. Avec lui, ils ont évoqué plusieurs sujets et notamment le parcours de l’ancien capitaine des Girondins de Bordeaux. Il est revenu sur la période où il n’avait pas été conservé par le club, après plusieurs années au centre et avec la réserve. Il a alors l’occasion de rebondir dans le club de Niort.

« Si je doute de mon rêve à ce moment-là ? Ouais… Il n’y a rien de pire que d’attendre que le téléphone sonne. En plus je m’étais blessé à la cheville le dernier match du championnat contre Villenave, à Galin. Du coup j’étais blessé et je reçois un coup de fil de Karim Fradin, le directeur sportif de Niort. Il me dit que ça fait deux, trois ans qu’il me suit, qu’il veut absolument me faire signer et que je fasse la reprise avec eux dans 15 jours. J’avais encore la cheville enflée mais je ne peux pas lui dire. Je lui dis que je suis chaud. Il y a un nouveau coach donc il ne peuvent pas me prendre de suite, mais à l’essai. De toute façon, soit j’allais à Niort, soit je n’avais rien du tout. Du coup j’appelle le kiné et je lui dis qu’il faut que je sois apte dans 15 jours (sourire), que c’est ma carrière qui est en jeu. Du coup j’ai fait des soins et je suis allé là-bas les 15 premiers jours, ça c’est super bien passé et je suis resté en stage une semaine de plus. Le coach était Régis Brouard à l’époque. On a fait un match amical contre Tours FC, il y avait Gradit qui y jouait à l’époque. J’ai fait un grosse mi-temps contre Tours et du coup le club me propose un contrat pro. Gradit vient me voir et me demande si je signe quelque chose parce que le coach de Tours me veut aussi. En 45 minutes, je passe de rien du tout, à avoir le choix (rires). Donc je signe à Niort et Brouard me dit pendant la saison, qu’avant le match contre Tours, il trouvait que j’étais un bon joueur mais qu’il manquait quelque chose. Il ne voulait pas me faire signer mais au match de Tours j’ai fait 45 minutes de feu. C’est comme ça que j’ai signé mon premier contrat. Ils m’ont dit ‘Tu vas être le numéro 3, le numéro 4’, je me suis dit pas grave, je peux même être numéro 6 j’ai réalisé mon rêve (rires). Juste, laissez moi signer mon contrat, les chiffres je m’en fous (sourire). Laissez moi faire mon travail et après je ferai mes preuves. Au final j’ai signé. »

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(Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) – Photo by Icon Sport

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