Jimmy Briand : « On patiente, on joue à droite, on joue à gauche, mais le poste de numéro 9, il est dur à aller chercher quoi… » | OneFootball

« C’était une époque où il y avait Alex Frei devant… Bon, voilà. On patiente, on joue à droite, on joue à gauche, mais le poste de numéro 9, il est dur à aller chercher quoi… Finalement, avec de la patience, et aussi son départ, fait que je m’impose. Je me rappelle qu’à l’époque, quand il part à Dortmund, il y a une interview où on lui pose la question de savoir quel attaquant le club devrait prendre pour le remplacer… Il a répondu ‘pas besoin de prendre un attaquant, Jimmy est là, il attend depuis un moment’. Il m’a fait une passe décisive (sourire). Après, j’ai couru à droite, à gauche pour lui (rires). Il faut savoir que j’étais dans son ombre donc du coup j’ai joué à droite, à gauche, mais à l’entrainement on devait lui faire les centres, c’était l’avant-centre… Moi, je suis formé avant-centre, mon rôle depuis tout petit c’est de marquer des buts et non pas de faire des centres… Du coup, ce n’était pas la même qualité de centre (rires). J’ai pris deux ou trois soufflantes par Frei. On avait une super relation, mais c’était un perfectionniste, et en effet je ne faisais pas les mêmes centres que ceux qui ont l’habitude d’en faire… Mais c’était un mec en or. J’ai progressé, rien que de le voir s’entrainer… ».

« Puis après, pareil, quand j’avais des centreurs et que j’étais attaquant, j’avais aussi cette exigence. Au final, sa présence m’a fait progresser, j’ai pu jouer à droite, à gauche, faire de meilleurs centres. Finalement, après, quand je vais à Lyon, je signe en tant que milieu droit, pas avant-centre. Cette polyvalence a fait que j’ai pu y signer. Ça m’a avantagé ».

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