USL Dunkerque – Luis Castro : « C’était prévu que Jaouen tire le 7e penalty », décisif pour battre Lille | OneFootball

Dans un match de football, ce n’est pas toujours la meilleure équipe qui l’emporte, ni même la plus dominatrice sur la soirée. L’USL Dunkerque, outsider complètement malmené dans le jeu, a réussi à parfaitement illustrer ce propos ce mardi 4 février en Coupe de France, sur la pelouse du Lille OSC ! Alors que son adversaire a touché 3 fois ses montants et que son gardien a été héroïque, Kay Tejan a arraché une égalisation et envoyé les siens en séance de tirs au but. Séance qui sera, encore contre toute logique, remportée par les Maritimes qui avaient pourtant raté leur deux premiers tirs. L’entraîneur visiteur Luis Castro s’est exprimé en conférence de presse et a expliqué qu’il avait confiance en son gardien pour marquer, avant d’autres joueurs de champ qui sont habituellement prioritaires.

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« C’est un bon moment. Un très beau moment dans ma carrière d’entraîneur, contre une belle équipe. Je suis très fier de mes joueurs et de la personnalité qu’ils ont mis sur le terrain. C’était prévu que Jaouen tire le 7e penalty, il frappe bien aux entraînements. C’est un bon gardien, très jeune, qui se développe beaucoup avec notre coach des gardiens. À mon opinion, il est beaucoup meilleur maintenant qu’en début de saison. Il écoute toujours ce que l’on dit, il est très intelligent.  »

« On a essayé de jouer, mais on doit être plus efficaces à l’approche de la surface adverse. L’équipe adverse était une très bonne équipe, de niveau Ligue des Champions. C’est normal d’être mis en difficulté parfois. Tout le monde sait comment on travaille, on veut jouer tous les matchs pour gagner. On savait que ça serait difficile contre l’une des 8 meilleures équipes d’Europe, qui avait aligné ses titulaires presque à chaque poste sauf dans les cages. »

Un scénario qui donne des frissons

« J’arrive à rester calme quand les choses sont ainsi, même quand les scénarios de nos matchs se passent mal d’ailleurs, comme à mes débuts l’an dernier. Cette attitude me permet de rester concentré sur les choses les plus importantes, de ne pas me perdre dans les émotions. Mais normalement, je ne regarde pas les pénaltys pendant le match, je les revisionne plus tard à l’entraînement. Cette fois-ci, j’ai eu le courage de regarder. Au final, ça se passe comme ça… Je suis quelqu’un d’émotif mais j’ai su canaliser mes émotions aujourd’hui. »

Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport