Olympique-et-Lyonnais
·7 May 2025
Bientôt un partenariat entre l’ES Saint-Priest et l’OL ?

Olympique-et-Lyonnais
·7 May 2025
Après la défaite de l’OL lors du derby à Saint-Etienne le 20 avril (2 - 1), John Textor n’était pas tout de suite reparti aux États-Unis. Surprise, le propriétaire américain avait profité de son passage pour se déplacer au club de l’Entente Saint-Priest. Donnant le coup d’envoi fictif d’un match d’un tournoi U13, il laissait alors entrevoir un rapprochement avec le club san-priot. D’autant plus que l'homme d’affaires n’était pas le premier membre du club à se rendre du côté de l’Entente en ce week-end de Pâques. Ancien coach de l'OL, Pierre Sage avait également rendu visite aux jeunes et aux dirigeants du club.
Lundi, lors de notre émission Tant qu’il y aura des gones, nous recevions justement Saïfi Seffih, vice-président de l’ESS, et Jean-Marie Verderosa, responsable du jeu réduit. L’occasion d’interroger les deux dirigeants sur l’éventualité d’un partenariat avec l’OL. Un projet que Saïfi Seffih n’a pas nié. "L’Entente (Saint-Priest) a en tout cas vocation d'avoir des partenariats avec des clubs de ce standing. Si on veut évoluer, il faudra qu’on côtoie cette élite-là. Je remercie encore les dirigeants de l’OL d’être passés nous voir. C’était un super moment pour les enfants. Ils étaient d’une grande simplicité", a précisé le vice-président de la formation.
Derrière l’AS Saint-Priest, l’Entente essaie tant bien que mal d’exister. Un club qui est resté fidèle à ses valeurs, axées sur la pédagogie, plus que la compétition. "On est dans l’ombre de l’ASSP. Mais on est encore dans le côté identitaire. On privilégie encore les enfants de Saint-Priest et on ne met pas en place cette logique de détection. On ne confie pas qu’un gamin aux éducateurs, mais une famille avec des responsabilités. Moi, je gère 190 enfants, donc presque 200 familles", a déclaré Jean-Marie Verderosa.
Une approche familiale qui ne doit néanmoins pas remettre en cause les ambitions du club san-priot. Mais derrière ces ambitions, les réalités économiques et le manque de moyens peuvent rattraper les dirigeants. Notamment dans la qualité de l’encadrement, de la formation ou bien encore dans la constitution d’équipes féminines. "On essaie d’avoir un encadrement de qualité pour nos jeunes, mais on fait avec nos moyens. C’est vrai qu’on a des difficultés à avoir des éducateurs qualifiés dans toutes les catégories […] Créer une équipe féminine, je trouve cela super classe. L’objectif, c'est de la pérenniser dans le temps, mais il faut avoir des moyens. Ce serait génial d’avoir trois ou quatre équipes féminines dans les prochaines années", a rappelé Saïfi Seffih.
Pour remédier à cela, nul doute qu’un partenariat avec l’OL permettrait en tout cas à l’Entente Saint-Priest de se développer et d’améliorer ses structures. Le vivier de jeunes talents qui composent le club, à "93% des jeunes de la ville", serait en tout cas un bel argument pour permettre un rapprochement qui profiterait aux deux parties.