Le Journal du Real
·12 de dezembro de 2024
Le Journal du Real
·12 de dezembro de 2024
Alors que la lutte contre le racisme dans le football espagnol fait toujours débat, Javier Tebas est revenu sur le sujet lors d’une conférence à Barcelone dans le cadre du Forum mondial de l’UNESCO contre le racisme et la discrimination.
Selon les informations de Marca, lors de cet événement, le président de LaLiga a mis en avant les efforts constants de l’organisation pour combattre les comportements racistes, notamment par des actions judiciaires et des campagnes de sensibilisation. Javier Tebas a rappelé que des outils comme LaLiga VSR et le programme Mood, qui surveillent les insultes racistes sur les réseaux sociaux, ont permis de réduire considérablement les actes de discrimination.
Toutefois, il a précisé que cette lutte est loin d’être terminée et que de nouveaux défis émergent constamment, avec des comportements racistes et discriminatoires toujours présents dans les stades et au-delà.
« Nous avons fait des progrès, mais il y a encore beaucoup à faire. La société change et, avec elle, les formes de racisme », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par le quotidien espagnol. Il a également salué l’implication croissante des spectateurs, qui dénoncent désormais plus facilement les comportements racistes, une évolution qu’il considère comme un signe positif. Cependant, Javier Tebas a insisté sur la nécessité de porter une attention particulière aux réseaux sociaux, où les actes discriminatoires restent malheureusement très fréquents.
Le président a également souligné l’importance de travailler avec les institutions publiques pour renforcer ces actions et garantir que la lutte contre le racisme soit aussi efficace en dehors des terrains de football. « Nous ne devons pas nous arrêter aux portes des stades », a-t-il ajouté, mettant en avant la collaboration essentielle entre les clubs, les autorités et les citoyens.
Enfin, Javier Tebas a évoqué la nécessité de maintenir une pression constante sur ces enjeux, rappelant que chaque geste compte dans la construction d’un environnement plus inclusif et respectueux. « C’est un combat de longue haleine, mais il est essentiel si nous voulons préserver l’intégrité de notre sport et de notre société », a-t-il conclu.
Ao vivo